TELETRANSMISSION: Informatisation du cabinet médical

Télétransmission des
Feuilles de Soins Electroniques
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 Télétransmission
et
informatisation du cabinet médical

Action professionnelle d'informatique de Gestion
par Emmanuel CATRYSSE

7 juin 2000

SOMMAIRE

3. Informatisation du cabinet médical

A. Lecteur de carte SESAM-Vitale

B. Micro-ordinateur

C. Réseau de télétransmission

D. Progiciels médicaux


3. Informatisation du cabinet médical

Dès lors que le praticien se résout à la télétransmission des FSE, il doit obligatoirement disposer des équipements suivants:

NB/ La loi permettrait d'autres modes de télétransmission (par exemple, un logiciel informatique couplé à un simple lecteur de cartes), mais ceux-ci ne sont pas exploités pour le moment.

En pratique, le choix du moyen de télécommunication dépend directement du lecteur de carte choisi par le praticien. En effet, certains lecteurs constituent de véritables "solutions intégrées" parfaitement autonomes et donc capables de télétransmettre les FSE sans ordinateur associé.

En revanche, les lecteurs destinés à être connectés à un ordinateur ne disposent d'aucune capacité de télécommunication. Dans ce cas, c'est l'ordinateur qui réalise la télétransmission par l'intermédiaire de son modem.

Quelle que soit la solution envisagée, les différents organismes officiels ainsi que les revues médicales spécialisées conseillent au professionnel de santé de s'équiper de l'ensemble de ces éléments auprès du même fournisseur, afin de faciliter la maintenance et d'éviter que les différents prestataires ne se "renvoient la balle" en cas de problème. Certaines sociétés proposent à ce titre des "solutions complètes" qu'il peut être intéressant de privilégier.

 

A. Lecteur de carte SESAM-Vitale  

Nous rappelons brièvement ici que:


Réaliser une FSE nécessite uniquement:

  • La Carte du Professionnel Santé
  • La Carte Vitale de l'assuré (sauf cas particuliers)
  • Un lecteur de carte SESAM-Vitale
       


Télétransmettre les FSE nécessite uniquement:

  • La Carte du Professionnel Santé
  • Un Lecteur de carte SESAM-Vitale
  • Une connexion vers le réseau du Centre de Traitement Informatique et un logiciel de télétransmission
       

Ainsi, le lecteur SESAM-Vitale est le seul équipement nécessaire à la réalisation d'une FSE. C'est un appareil identique à ceux utilisés pour lire les cartes bancaires. Il a cependant la capacité de lire deux cartes simultanément : celle du professionnel de santé (CPS) et celle du patient (Vitale).

Schématiquement, il est possible de différencier deux grands types de lecteurs SESAM-Vitale:

   Dans tous les cas, le logiciel utilisé pour la télétransmission doit être agréé par un organisme habilité, le CNDA (Centre National de Dépôt et d'Agrément). Chaque mois, de nouveaux modèles reçoivent cet agrément et peuvent dès lors être mis sur le marché.

Afin de connaître les derniers modèles disponibles, il est recommandé de consulter la liste des revendeurs sur le site SESAM-VITALE. Les solutions présentées ici sont celles existantes à la date de rédaction du présent document. Il est fort probable que ces informations se périment très rapidement de par l'arrivée prochaine de nouveaux modèles.

Certains de ces lecteurs acceptent une carte bancaire. Toutefois, même si un tel appareil est agréé, il convient au professionnel de santé de contacter auparavant son établissement bancaire afin de savoir si ce dernier acceptera ce moyen de paiement.

1. "Solutions intégrées" (sans ordinateur)

Lorsqu'un lecteur de cartes est conçu pour fonctionner de manière autonome, c'est-à-dire indépendamment de tout ordinateur, il est qualifié de "Solution Intégrée".

Dans ce cas, le praticien "délègue" la télétransmission de ses FSE à son prestataire qui réalise pour lui la télétransmission vers le Centre de Traitement Informatique ainsi que d'autres tâches essentielles (gestion des accusés de réception logiques, sauvegarde réglementaire des 90 jours, assistance, maintenance…)

Bien évidemment, en recourant à ce système, le professionnel de santé se prive de toutes les fonctionnalités apportées par l'usage d'un ordinateur (gestion des dossiers patients, messagerie électronique, réception de résultats biologiques, comptabilité, tenue d'un agenda…) 

a) Intellio (Séphira-Ascom Monetel)

 

Caractéristiques techniques

  • Poids: 450 g
  • Capacité mémoire: 100 FSE (autonomie en visite: 50 FSE)
  • Module de télétransmission: intégré au socle. Télétransmission au coût d'une communication locale
  • Mise à jour du logiciel par téléchargement
  • Paiement par carte bancaire: accepté
  • Impression de reçu
  • Connectivité à un micro-ordinateur: possible
  • Recharge des batteries sur le socle
  • Prix: 4 990 F

Abonnement Prix: 250 F / mois

Il recouvre:

  • La télécollecte des FSE et leur archivage juridique pendant 90 jours
  • La télétransmission des FSE et la réception des accusés de réception logique (retours Noëmie)
  • Edition des états de télétransmissions envoyés au professionnel de santé tous les 15 jours
  • La maintenance et l'assistance (échange du lecteur sous 48h)


(++) Dispositif utilisable en visite
(+) Pas d'ordinateur ni de minitel nécessaires

(-) Abonnement un peu cher
  

Service commercial : 02 43 78 95 98 ou 08 05 80 56 78 www.sephira.fr

  
b) Méditrans

 

Caractéristiques techniques

L'offre matérielle comprend:

- Un boîtier Méditrans
- Un lecteur bi-fente ASCOM-MONETEL
- Un minitel MAGIS Club
- Une imprimante couleur A4 300x600 dpi

  • Poids du lecteur portable: 250 g (version disponible à partir de fin juin 2000)
  • Module de transmission: par Minitel (2,24 F / 30 FSE)
  • Mise à jour du logiciel par téléchargement
  • Paiement CB: par Minitel (équipé d'un lecteur de CB)
  • Connectivité à un micro-ordinateur: non prévue
  • Prix: 6 400 F

Abonnement Prix: 95 F / mois

Il recouvre:

  • La télécollecte des FSE et leur archivage juridique pendant 90 jours
  • La télétransmission des FSE vers le Réseau Social Santé et la réception des accusés de réception logique
  • Le compte rendu imprimable des télétransmissions de la veille
  • La maintenance et l'assistance (échange en 24h)


(+) Utilisation possible en visite (à venir)
(+) Compte-rendus quotidiens

(-) Télétransmission payante
 

Numéro Vert : 0800 770 039      www.meditrans.fr

  
c) Elite 750 (Ingenico)

 

Caractéristiques techniques

  • Poids: 500 g
  • Capacité mémoire: 100 FSE
  • Module de télétransmission: intégré au socle. Télétransmission au coût d'une communication locale
  • Mise à jour du logiciel par téléchargement
  • Paiement CB: accepté
  • Impression de reçu
  • Connectivité à un micro-ordinateur: par prise série
  • Prix: 6 600 F

Abonnement  Aucun.

Ce lecteur peut fonctionner de deux manières distinctes:

  • En coordination avec un ordinateur: dans ce cas, il utilise le modem de celui-ci pour la télétransmission
      
  • De manière autonome: dans ce cas, le praticien doit disposer d'un abonnement parallèle à un "concentrateur de données"

Ainsi donc, dans les deux cas, le lecteur nécessite un accès à un réseau de télétransmission (de type RSS)

  
(++) Utilisable en visite

(-) Nécessite un abonnement à un réseau de télétransmission
  

04 67 07 93 93    www.aprim-corp.com


2. Solutions couplées au modem d'un micro-ordinateur

Pour toutes ces solutions (sauf le modèle Elite 750), la présence d'un micro-ordinateur est obligatoire. Généralement, le lecteur de carte SESAM-Vitale se connecte à ce dernier par une simple prise série (voire USB) disponible sur l'immense majorité des ordinateurs commercialisés.

Lecteurs couplés au clavier du micro-ordinateur

(+) Pratique et fonctionnel

(--) Utilisation impossible avec un ordinateur portable
 

Clavier G80 (Cherry)

Clavier G80 (Gemplus)

Lecteurs simples

(++) Simplicité d'utilisation

(--) Utilisation en visite très difficile (ordinateur portable nécessaire)
(-) Plus ou moins encombrant
   

 

GCR 750 (Gemplus)

180 x 130 x 55 mm
Env. 2 200 F

04 67 07 93 93    www.gemplus.fr
    

 

Magic 6000 (Schlumberger)

 

0 803 331 331  www.schlumberger.com

 

Elite 750 (Ingenico)

Cf "Solutions autonomes"

 

Elite 650

210 x 92 x 70 mm (500 g)
Module d'impression
Env. 2 400 F


INGENICO : 04 67 07 93 93 www.aprim-corp.com
    

 

Twin 10
(Ascom Monétel)

Env. 2 500 F

 

EFT 10

Poste fixe
Env. 5 000 F

 

EFT 20P

Combiné portable
Env. 6 000 F


ASCOM : 04 75 81 43 43    http://www.ascom.fr/f_paie05.htm
   

 

LCS5100 (Dassault AT)

Env. 3 000 F

 

Dualis

Souvent proposé avec extension de garantie de 3 ans et échange sous 24h


DASSAULT : 01 30 81 24 12    www.dassault-at.fr

 

 B. Micro-ordinateur  

Comme nous l'avons vu, le micro-ordinateur sert au lecteur de carte non autonome à télétransmettre les FSE. A ce niveau, cette télétransmission nécessite l'utilisation à la fois d'un modem (partie matérielle) et d'un programme de télécommunication (partie logicielle). Le plus souvent, ce dernier est inclus dans le progiciel professionnel installé sur l'ordinateur du praticien.

Une configuration moyenne à destination d'un cabinet médical coûte entre 10.000 et 12.000 F, hors coût du progiciel professionnel. Bien évidemment, cette fourchette haute peut être très rapidement dépassée au cas où le praticien désire plus de confort d'utilisation ou davantage de fonctionnalités.

1. Les éléments indispensables

Le micro-ordinateur par lui-même ne constitue pas un tout. Certains éléments doivent lui être obligatoirement associés dans le cas d'une informatisation de cabinet médical.

a) L'unité centrale

L'unité centrale comprend principalement le micro-processeur dont la principale caractéristique est la fréquence de travail, exprimée en méga-hertz (MHz). Schématiquement, plus cette fréquence est élevée et plus l'ordinateur fonctionne rapidement.

Quatre grands types de processeurs occupent actuellement le marché (le Celeron, le Pentium II, le Pentium III et l'Athlon), sans compter les modèles Apple (Macintosh). Tous sont des modèles réputés fiables et efficaces. Néanmoins, il est conseillé au praticien de préférer un modèle cadencé à 400 MHz au minimum afin de profiter d'un bon confort de travail, surtout s'il utilise un progiciel médical gourmand en ressources.

b) La mémoire vive

La mémoire vive (ou RAM) est exprimée en méga-octets (Mo). Plus la mémoire allouée à un ordinateur est importante, plus celui-ci est capable de manipuler d'applications simultanément. Il est possible pour un praticien de travailler avec 64 Mo de mémoire, mais 128 Mo s'avère un meilleur choix d'avenir.

La plupart du temps, les logiciels évoluent très rapidement et les nouvelles versions réclament toujours plus de mémoire. Heureusement, il est toujours possible d'augmenter la quantité de RAM d'un ordinateur par l'ajout de simples modules mémoires supplémentaires.

c) Le disque dur

Le disque dur est la "mémoire de masse" du système. Cette capacité se mesure en giga-octets (Go). Plus celle-ci est importante et plus l'ordinateur est capable de stocker de programmes et de données. De manière générale, les ordinateurs vendus actuellement dispose d'un disque dur voisin de 8 Go, ce qui suffit largement à une utilisation médicale courante puisqu'une telle capacité correspond à une mémoire de près de 8.600.000.000 caractères !

La vitesse de rotation du disque dur (exprimée en tours/min) importe peu, mais l'interfaçage de celui-ci (IDE ou SCSI) est plus importante, surtout si le disque dur est acheté seul; dans ce cas, il faut veiller à ce que le modèle soit compatible avec le reste de l'ordinateur. De manière générale, les disques SCSI sont plus efficaces, mais le gain de performance est minime dans le cadre d'une telle activité professionnelle.

d) Le moniteur (ou écran)

Nul ne peut travailler sans moniteur. La principale caractéristique de celui-ci est sa taille diagonale, exprimée en pouces ("). La plupart des écrans vendus actuellement mesurent 17": cette dimension est suffisante. Néanmoins, un écran plus large est indubitablement synonyme de meilleur confort visuel, mais le prix pour un modèle  supérieur grimpe alors très rapidement

Un autre facteur à prendre en compte, particulièrement dans le cas d'un ordinateur destiné à un bureau, est l'encombrement du moniteur. En effet, certains moniteurs se révèlent très gourmands en espace. Des écrans extra-plats existent, mais leur coût est sensiblement plus élevé.

e) CD-Rom ou DVD-Rom

La plupart des logiciels vendus désormais sont gravés sur support optique: disque CD ou disque DVD. Il est donc obligatoire pour l'ordinateur de disposer de l'un ou l'autre de ces lecteurs.

f) Modem

Quel que soit le type de connexion téléphonique dont dispose le cabinet médicale (ligne analogique ou Numéris), un ordinateur doit posséder un modem afin de communiquer avec l'extérieur, et donc télétransmettre.

Un modem se caractérise par sa vitesse de communication qui s'exprime en bauds ou bits/s (bps). La plupart des modèles vendus sont aujourd'hui des modems 56K (c'est-à-dire 56 000 bps) qui suffisent très largement pour une télétransmission professionnelle.

Parallèlement, de plus en plus de modems disposent de fonctions supplémentaires: fax, répondeur, stockage de messages… Il peut être utile de choisir un tel modèle, mais pour plus de confort, il faut préférer un modèle externe, c'est-à-dire extérieur au boîtier de l'ordinateur.

 

2. Les éléments conseillés

a) Imprimante

L'imprimante est très fortement conseillée, voire quasi obligatoire si le lecteur de cartes ne dispose pas de fonctionnalité d'impression. Il existe deux grands types d'imprimantes différents, tous deux déclinables en version monochrome ou couleur:

  • Les "jets d'encre" utilisent des cartouches d'encre; elles sont en général légèrement plus lentes et plus chères à la copie quoique moins chères à l'achat
        
  • Les imprimantes lasers utilisent des cartouches de toner; elles sont en général plus rapides, meilleur marché à la copie mais sont légèrement plus onéreuses à l'achat.

La caractéristique principale des imprimantes est sa résolution, exprimée en points par pouce (dpi). Plus celle-ci est élevée, plus le document imprimé est net. Une autre caractéristique, exprimée en page par minute (ppp) mesure la vitesse d'impression du modèle.

b) Lecteur externe

La loi oblige le professionnel de santé à sauvegarder ses FSE pour une durée minimale de 90 jours. Cette sauvegarde peut, bien évidemment, se réaliser sur le disque dur de l'ordinateur, mais, même si c'est un événement rare, ce dernier peut se détériorer sans crier gare de manière irréversible.

Pour plus de sûreté, il peut être rassurant de se procurer un lecteur externe grâce auquel des copies de sauvegarde des fichiers sensibles pourront être réalisées. Ceci est encore plus vrai lorsque l'ordinateur manipule des données essentielles comme des fichiers clients ou une comptabilité.

Il existe de très nombreux procédés de sauvegarde externe: sur support optique (graveur de CD-Rom), magnétique (lecteur ZIP, lecteur LS-120, lecteur Jaz…) ou support bande, quoique ce dernier soit désormais en perte de vitesse.

c) Ligne téléphonique supplémentaire

Chaque utilisation des capacités de communication de l'ordinateur (télétransmission, émission et réception de courriers électroniques, navigation sur Internet…) provoque l'occupation de la ligne téléphonique à laquelle le modem est connecté. Si le praticien désire rester joignable en permanence ou s'il compte largement profiter des fonctionnalités réseau de son ordinateur, il lui faudra envisager l'ouverture d'une seconde ligne.

Dans ce cas, une solution très satisfaisante serait de connecter l'ordinateur à une ligne numérique (type Numéris). En effet, ce type de support permet des débits de communication très supérieurs aux lignes classiques mais réclame en revanche l'utilisation d'un modem spécifique.

d) Carte vidéo

La carte vidéo, comme son nom l'indique, sert à gérer l'affichage sur l'écran. Des modèles très perfectionnés existent, mais principalement dans un but ludique ou à des fins de conception graphique professionnelle. Dans le cas d'un ordinateur dédié à un cabinet médical, une carte vidéo très simple suffit très largement aux résultats attendus.

e) Carte son et enceintes

Ici aussi, le nom de ce matériel est suffisamment explicite. Un ordinateur standard dispose de capacités sonores très réduites; une carte son et une paire d'enceintes, même bas de gamme, suffisent à le transformer en lecteur CD audio ou en véritable outil de communication vocale.

f) Onduleur

Bien évidemment, l'ordinateur est une machine électrique, et comme telle, il supporte très mal les coupures de courant. Dans ce cas, toutes les données en cours de traitement sont perdues, ce qui peut s'avérer désastreux dans certaines conditions sensibles.

Pour se prémunir contre de telles éventualités, un onduleur peut être ajouté à la configuration. Celui-ci permet de continuer d'alimenter l'ordinateur pendant un temps suffisamment long pour qu'une sauvegarde puisse être entreprise. D'autre part, la plupart des modèles contrôlent la tension d'alimentation et minimisent les pics de tension éventuels.

g) Scanner

Un scanner sert essentiellement à digitaliser un document papier afin d'obtenir un fichier informatique pouvant par la suite être exploité sous différents logiciels ou télétransmis.

Ce matériel est tout à fait superflu de prime abord au professionnel de santé, quoique certains praticiens voudront sauvegarder sous forme numérique certains documents importants.

h) Carte réseau

Ce dispositif n'est requis que dans un cas très précis: lorsque l'ordinateur du praticien est relié à d'autres ordinateurs dans le même bâtiment. Dans ce cas, les ordinateurs communiquent entre eux de manière permanente et sans aucune connexion téléphonique grâce à un réseau dit local. Pour intégrer un tel réseau, un ordinateur doit disposer d'une carte particulière appelée carte réseau.


3. Configuration "desktop" ou portable ?

L'ordinateur, dans sa forme standard, occupe un espace de travail conséquent: unité centrale, écran, clavier, souris, imprimante, etc… Cette configuration, encombrante, est par nature destinée à se trouver sur un bureau, d'où le nom de "desktop" qui lui est attribué.

Parallèlement, une autre solution existe: la configuration portable. Dans ce cas, l'ordinateur occupe un espace comparable à un petit attaché-caisse, donc très facilement transportable. Dans ce faible volume cohabitent l'ordinateur proprement dit, la mémoire, le disque dur, le CD-Rom, l'écran (à cristaux liquides), les différentes cartes (vidéo, audio) voire un modem qui se trouve alors intégré à l'ensemble. Le revers de la médaille est financier: à "puissance" égale, un ordinateur portable coûte de 30 à 50% plus cher que la configuration "desktop" correspondante.

Dès lors qu'une configuration portable est envisagée, un critère de sélection essentiel à étudier est l'autonomie de la machine qui peut varier du simple au double selon la qualité de ses batteries. Bien évidemment, certains périphériques comme l'imprimante ne pourront pas accompagner le portable dans tous ses déplacements.

Pratiquement, dans le cas du professionnel de santé, l'acquisition d'un ordinateur portable lui permet d'emporter en visite ses logiciels professionnels.

 

4. Questions pratiques


Puis-je conserver les informations contenues dans la carte Vitale sur mon ordinateur pour stockage et impression ?


Oui, sous réserve de déclaration à la CNIL. Le fichier ainsi constitué permet d'émettre par la suite des flux "dégradés" (c'est-à-dire des flux non certifiés exigeant l'envoi parallèle d'une feuille de soins papier) mais il ne permet pas de produire des FSE (la présence physique de la carte Vitale est obligatoire pour ce faire).


La mise à jour de la carte Vitale est-elle possible sur l'ordinateur du professionnel de santé ?


Cette fonctionnalité n'est pas disponible actuellement


Que se passe-t-il si je change d'ordinateur ?


Vous devez avant tout vous assurer que vos logiciels et tous vos fichiers de données peuvent être transférés sur votre nouvel ordinateur. Il est conseillé de faire appel à un professionnel qui se chargera de cette migration.


Je travaille en cabinet de groupe. Est-il possible de s'équiper avec un seul micro-ordinateur?


Pour des raisons pratiques, il est conseillé à chaque médecin de s'équiper de son propre ordinateur, ce qui est d'ailleurs indispensable si l'ordinateur remplit d'autres fonctions que la feuille de soins.

 

 C. Réseau de télétransmission  

Disposer d'un ordinateur, même équipé d'un modem, ne suffit pas à télétransmettre ses FSE, tout comme disposer d'un téléphone ne suffit pas à pouvoir immédiatement l'utiliser. Il faut pour cela avoir souscrit un abonnement auprès d'un service capable de "router" les données de l'ordinateur sur le réseau téléphonique, avec une obligation de sécurité et de secret. Pour ce faire, la plupart de ces prestataires (ou "fournisseurs d'accès") utilisent un réseau privé leur permettant de constituer un espace sécurisé et autonome (un "intranet").

Parallèlement à la télétransmission des FSE, chaque prestataire propose une gamme de fonctionnalités supplémentaires plus ou moins intéressantes. A l'heure actuelle, il existe plusieurs de ces services que l'on peut schématiquement classer en trois catégories:

·      Le Réseau Santé Social (RSS)

·      Les "Intranets sécurisés"

·      Les fournisseurs d'accès Internet "traditionnels"

…auxquelles s'ajoute une solution originale d'infogérance appelée à de prochains prolongements.

NB/ Les progiciels médicaux sont très souvent conçus pour fonctionner avec tel ou tel réseau de télétransmission. Il est donc important de vérifier que ces deux éléments soient compatibles entre eux.

 

1. Le Réseau Santé Social (Cégétel)

Historiquement, le RSS est le premier réseau a avoir reçu l'agrément officiel des autorités administratives. A ce jour, l'abonnement au RSS donne accès aux fonctionnalités suivantes:

  • La transmission des Feuilles de Soins Electroniques et le retour des Accusés de Réception Logiques (ARL), qui se font dans la boîte aux lettres électronique professionnelle, accessible uniquement avec la CPS
      
  • Une messagerie électronique sécurisée permettant d´envoyer et recevoir des courriers électroniques (e-mail) et des pièces jointes jusqu'à une taille de 10 Mo
      
  • Des services agréés, dont le Vidal en ligne, l'information en temps réel sur les dernières actualités du médicament ou le guide des interactions
      
  • Un annuaire comportant notamment les adresses électroniques des Professionnels de Santé

En outre, il est prévu à plus ou moins court terme de permettre:

  • La réception par e-mail sécurisé de résultats d´analyses biologiques, clichés médicaux et autres examens…
  • Le partage avec d'autres praticiens de certains dossiers patients
  • Des services destinés à une pratique plus individuelle de la médecine: alerte sanitaire, aide au diagnostic et à la prescription, pharmacovigilance en ligne, consultation de bases de données de médicaments, Formation Médicale Continue, services de discussion en direct, agenda "Santé" partagé…

Au delà de l'accès au réseau privé RSS, l'abonnement permet également d'accéder à la totalité d'Internet, comme le propose n'importe quel fournisseur d'accès traditionnel.

Au jour de la rédaction de ce rapport, les tarifs d'abonnement aux services du RSS sont:

Abonnement au RSS et à Internet pour 30 minutes par mois

        la demi-heure supplémentaire

35 F TTC

8 F TTC

Abonnement au RSS et à Internet pour 3 heures par mois

        l'heure supplémentaire

55 F TTC

15 F TTC

Abonnement au RSS et à Internet pour une durée illimitée

85 F TTC

Attention ! Le coût des communications téléphoniques est en sus. Pour tous les abonnés au RSS de France métropolitaine, elles seront au prix d’une communication téléphonique locale et facturées par France Télécom

Les deux premiers mois d'abonnement sont gratuits. Tout contrat est signé pour une période minimale de trois mois.


Ces tarifs s'appliquent aux professionnels de santé disposant déjà de leur carte CPS. Une formule baptisée "Avant-première" permet néanmoins aux praticiens ne possédant pas encore celle-ci de souscrire un abonnement réduit ne couvrant que l'accès standard à Internet (45 F pour 6 heures + 15 F l'heure supplémentaire, 95 F pour une connexion illimitée).

   
2. Les "intranets sécurisés"

A la suite du RSS, d'autres sociétés se sont lancées à leur tour dans l'offre de réseaux sécurisés à destination des professionnels de la santé.

a) Libéralis (France Télécom)

En 1997, plusieurs Unions Régionales des Médecins Libéraux (URML) réfléchissent à la création d'un réseau Intranet destiné à leurs activités. Un appel d'offre désigne France Télécom comme opérateur chargé de la réalisation technique de celui-ci, qui est baptisé Libéralis.

L'unique formule d'abonnement, fixée à 120 F par mois (hors coûts de communication téléphonique locale), permet l'accès à une large gamme de services:

  • La transmission sécurisée des Feuilles de Soins Electroniques et la gestion des Accusés de Réception Logiques (ARL)
       
  • L'accès à une boîte aux lettres électronique sécurisée permettant, outre l'échange de courriers cryptés, la réception des résultats d'analyse au format HPRIM
       
  • Des services professionnels multiples: agenda des tâches, résultats d'enquêtes de santé publique, statistiques et données épidémiologiques, actualités thérapeutiques, participation à des enquêtes et à des évaluations médico-économiques…
       
  • Un accès illimité à Internet

b) Medsyn

Créé à l'initiative du syndicat MG-France, Medsyn est le seul Intranet officiellement associé au RSS. Pour une formule unique à 145 F par mois (hors coûts de communication téléphonique), l'abonnement permet:

  • Un accès au RSS permettant la transmission sécurisée des Feuilles de Soins Electroniques qui bénéficient dès lors d'une prise en charge complète par le réseau Medsyn (archivage réglementaire, gestion des Accusés de Réception Logiques, ré-émission automatique en cas de problème, traçabilité des FSE, gestion des éventuels contentieux relatifs aux télétransmissions, et, à moyen terme, gestion des télétransmissions couplées entre les Caisses et les mutuelles…)
       
  • L'accès à une boîte aux lettres électronique sécurisée
      
  • La consultation de l'annuaire des professionnels de santé
  • De nombreux services professionnels: groupes de discussion thématiques (en particuliers sur les différents progiciels médicaux), calendrier de FMC, informations de santé publique, actualités thérapeutiques, petites annonces, accès au journal Osmose Médicale…
       
  • L'accès à des fonctionnalités "serveur Exchange": agenda partagé, communications professionnelles…
       
  • Un accès illimité à Internet
       
  • Une assistance téléphonique du lundi au vendredi, de 8h30 à 18h00

c) Santésurf (Cegedim)

Ex-Santénet, Santésurf est destiné aux professionnels de santé, y compris ceux de l'industrie pharmaceutique. L'abonnement prévoit 30 F par mois pour la télétransmission des FSE et comprend un connexion de 15 heures mensuelles à Internet (hors coûts de communication téléphonique). Cette formule prévoit l'accès aux services suivants:

  • La télétransmission des FSE via le "concentrateur de données" Télépharma
      
  • Une messagerie sécurisée ainsi que l'accès aux boîtes aux lettres médicales des laboratoires
       
  • Un accès limité à Internet (15 heures)
       
  • Une assistance téléphonique du lundi au vendredi, de 8h30 à 18h00

 

3. Les fournisseurs d'accès Internet traditionnels

Ces organismes ont la particularité d'être avant tout des fournisseurs d'accès à Internet grand public. Par la suite, au gré de l'évolution du concept de télétransmission médicale, certains d'entre eux se sont lancés dans l'offre de services à destination des professionnels de santé.

Tous garantissent des niveaux de sécurité suffisants pour permettre l'acheminement des courriers sensibles et des données professionnelles, mais le recours à ces opérateurs peut réclamer quelques petites compétences techniques, notamment pour la configuration des logiciels utilisés.

a) Wanadoo santé (France Télécom)

Considérée comme l'offre d'entrée de gamme de France-Télécom, Wanadoo santé permet la télétransmission des FSE en coordination avec les logiciels prévus à cet effet. En pratique, la plupart des progiciels professionnels offrent cette possibilité ou s'apprêtent prochainement à l'accepter.

Parallèlement à la télétransmission, et pour le même abonnement, un accès à Internet est compris pour une durée de 6 heures (45 F par mois) ou pour une durée illimitée (75 F par mois), hors coûts de communication téléphonique.

Wanadoo-Santé offre en sus une assistance téléphonique 7 jours sur 7, de 9h00 à 21h00.

b) Club Médical (Club-Internet)

Gérée par Club Internet, l'offre Club Médical propose également une boîte à lettres électronique et sécurisée, la possibilité de télétransmission des FSE ainsi qu'un accès illimité à Internet.

L'offre est originale dans le sens qu'elle ne demande aucun abonnement mais tarifie 0,22 F la minute de connexion (soit 13,20 F l'heure). En revanche, la possibilité de recevoir des résultats d'analyses par e-mail nécessite un abonnement de 39 F TTC par mois.

 

4. L'infogérance: le cas WebFSE

Selon ce principe novateur, le professionnel de santé délègue une partie de ses obligations à un prestataire extérieur qui lui facture cette prise en charge de manière forfaitaire.

Pour le moment, le service WebFSE d'Almasanté est le seul agréé à proposer une telle offre, pour un abonnement de 250 F TTC par mois. Lors de son abonnement, le professionnel de santé télécharge le logiciel de saisie et de télétransmission des FSE. Dès cet instant, le praticien envoie ses FSE quotidiennes au serveur qui se charge:

  • De les transmettre aux CTI compétents
  • De gérer les accusés de réception logiques et de les corriger s'il y a lieu
  • D'effectuer la sauvegarde automatique des FSE pendant 90 jours
  • De présenter au praticien, lorsqu'il visite le serveur, l'état de ses transmissions

Ici, la maintenance est assurée par la simple connexion quotidienne au serveur WebFSE qui envoie automatiquement au poste émetteur les éventuelles mises à jour de son logiciel. En outre, une assistance téléphonique est disponible aux abonnés du lundi au vendredi, de 9h00 à 18h00.


Département d'Almacom
260, av du Col de l'Ange
Z.A, Plaine de Jouques - B 117
13 881 GEMENOS Cedex - FRANCE
Tél. (33) 04.42.32.76.76
Fax. (33) 04.42.32.08.05


 D. Progiciels médicaux   

La quasi obligation imposée au professionnel de santé de s'équiper d'un micro-ordinateur a permis à divers sociétés de concevoir et proposer des programmes spécifiques destinés à aider la pratique médicale. Ces applications professionnelles, appelées progiciels, incluent un grand nombre de fonctionnalités; certaines sont indéniablement bénéfiques, d'autres seront jugées plus accessoires.

Devant la multitude des offres possibles, et afin de mieux guider le choix du praticien, nous avons établi une liste de critères importants devant être pris en compte avant tout choix définitif.

1. Critères de choix

a) Le prix

Le prix constitue à lui seul un critère essentiel car les différentes offres oscillent entre 0 et 12.000 F voire plus ! Cette forte disparité s'explique en partie par les possibilités des progiciels et les services supplémentaires offerts par les sociétés éditrices.

b) Le module de télétransmission

Il est essentiel de se renseigner quant à la compatibilité de ce module avec la formule Intranet choisie (RSS, Libéralis, Wanadoo-Santé…).

c) La plate-forme matérielle

Ce critère est fondamental, surtout si le praticien dispose déjà d'un équipement informatique. En effet, certains progiciels ne fonctionnent que sur plate-forme PC (très généralement) ou Macintosh (très rarement).

d) Les fonctionnalités

Sous cette rubrique s'inscrit une liste non exhaustive de fonctionnalités diverses, des plus profitables au plus superflues. On peut mentionner, entre autres:

…et bien d'autres encore.

e) L'évolutivité

Par définition, la médecine est une science vivante en perpétuelle évolution. Afin de répondre et d'intégrer ces apports permanents, le progiciel doit être capable d'être mis à jour, c'est-à-dire d'être actualisé le plus fréquemment possible. Certaines sociétés permettent de telles mises à jour par simple téléchargement.

f) L'assistance et l'aide en ligne

Un bon progiciel doit être clair et de fonctionnement intuitif. En cas de problème, une aide en ligne (c'est-à-dire incluse dans le progiciel, sous forme d'un bouton à l'écran par exemple) doit être à tout moment accessible et répondre aux questions du praticien sans que celui-ci ait à se plonger dans un volumineux manuel.

Parallèlement, la société éditrice doit mettre à disposition de ses clients un service de renseignements le plus accessible et efficace possible. Cette assistance peut exister sous forme de service téléphonique ou par e-mail.

En outre, certaines offres proposent à leur client des stages ou des cours de formation, souvent payants, mais toujours bénéfiques.

 

2. Les progiciels

La plupart des logiciels professionnels de santé proposant une gestion des dossiers médicaux, ceux-ci tombent automatiquement sous le coup de la loi "Informatique et Libertés" dont la CNIL est l'organe de contrôle. Ainsi, avant toute utilisation de tels progiciels, le praticien doit adresser une demande administrative à la CNIL qui exigera de sa part certaines précautions de sécurité et de secret vis-à-vis de ses fichiers. Nul n'est censé ignorer la loi !

Plus encore que les lecteurs de cartes SESAM-Vitale, la gamme de produits disponibles sur le marché, déjà très étendue, s'étoffe chaque semaine et il s'avère donc difficile d'en faire une liste parfaitement complète.

Qui plus est, chaque professionnel de santé dispose de ses propres habitudes et pratiques médicales: nul doute que tous apprécieraient de manière très personnelle les multiples options proposées par chacun de ces progiciels. Que privilégier ? La simplicité d'utilisation, le prix, l'exhaustivité des aides à la prescription ? C'est à chaque praticien d'établir ses priorités et de clairement les soumettre aux différentes offres du marché.

Heureusement, pour guider le choix du praticien, de nombreux éditeurs proposent par divers moyens (mailing, presse spécialisée, téléchargement…) des CD-Rom d'évaluation gratuits. Ceux-ci, généralement bridés, peuvent servir au professionnel à comparer les différents produits avant d'arrêter son choix.

Evidemment, faut-il pour cela disposer d'un ordinateur…

 

3. Questions pratiques

Ici aussi, cette série de questions/réponses est extrait du site Internet de la Caisse Nationale d'Assurance maladie.


Suis-je obligé d'avoir mes dossiers patients informatisés pour faire des feuilles de soins électroniques et les télétransmettre ?


Non. Vous pouvez parfaitement conserver vos dossiers patients sur support papier, tout en faisant des feuilles de soins électroniques et en assurant la télétransmission


Les données médicales des patients vont-elles passer en clair sur Internet lors des télétransmissions ?


Dans le système SESAM-Vitale, les codes des actes et des prestations sont cryptés là où les feuilles de soins comportent déjà de tels codes.
La libéralisation récente de l'utilisation des moyens de cryptologie permettra dans les prochains mois de mettre à la disposition des titulaires de CPS des moyens de chiffrement puissants.
Le fait d'être abonné à un réseau comportant, comme le RSS, un accès sécurisé par CPS, garantit en outre que nul ne pourra intercepter vos messages sur le réseau sans se faire immanquable-ment repérer. Tout cela n'empêche pas les écoutes téléphoniques illégales entre votre poste et le point d'accès au réseau (ni de mettre des micros dans votre cabinet ou de se poster sur le trottoir d'en face pour voir qui entre et qui sort !): la sécurité parfaite n'existe pas


L'abonnement minimal de 30 minutes au RSS est-il suffisant pour transmettre les FSE du mois ?


Oui. En 30 minutes par mois, il est possible de télétransmettre plus de 1 000 FSE


Est-ce que les médecins-conseils des Caisses d'Assurance maladie ont accès aux données médicales enregistrées par le médecin ?


Ni plus ni moins qu'aux dossiers papier. L'Assurance maladie n'a aucun moyen -ni aucun besoin- d'accéder aux données conservées sur l'ordinateur du médecin


Est-ce que les organismes d'Assurance maladie, les établissements de soins, les autres professionnels de santé peuvent avoir accès à mes dossiers patients ?


Non. Vous pouvez toutefois décider d'envoyer un dossier patient à un confrère, à votre initiative, par courrier électronique. Il est alors recommandé d'utiliser des moyens de chiffrement et un réseau sécurisé comme le Réseau santé social


Doit-on faire une déclaration à la CNIL pour réaliser des télétransmissions SESAM-Vitale ?


Non. En revanche, une déclaration à la CNIL est obligatoire pour tout traitement automatisé d'informations nominatives par le praticien (et notamment la constitution de son fichier patient). Il s'agit d'une déclaration, dont le formulaire est remis par le prestataire informatique et qui doit être adressée à la CNIL laquelle délivre sans délai un récépissé. Dès sa réception le professionnel est autorisé à mettre en oeuvre les traitements

 

 


 Télétransmission et informatisation du cabinet médical
par Emmanuel CATRYSSE